Le site de l’encyclopédie de l’Agora (Homo Vivens) est canadien, plus précisément québécois donc francophone. Celui-ci résume sa vision du monde numérique en une devise très simple : « Vers le réel par le virtuel ». En effet, la première crainte des fondateurs de ce site en 1998 était la perte et l’éloignement du réel. Un éloignement du à l’imposition du monde virtuel à la nouvelle génération, ce qui aurait eut pour effet de distancer le réel comme dit précédemment. Mais plutôt que d’avoir un esprit fataliste, ces derniers prônent l’utilisation du média numérique comme une nouvelle technologie qui serait l’intermédiaire entre les hommes et la réalité.
L’encyclopédie de l’Agora n’est que la partie émergente de l’iceberg car, en effet, le but de ce groupe canadien est, face à Wikipédia, de « faire graviter leurs travaux autour de l’homme en tant qu’être vivant par opposition à l’homme machine ».
Plusieurs encyclopédies sont donc présentes sur ce site tel que l’encyclopédie de la mort ou encore l’encyclopédie homovivens. Le point commun bien entendu reste la nature humaine expliquée sous toutes ses coutures, que ce soit ses pensées philosophiques jusqu’aux simples fautes d’orthographe.Bien entendu une zone de débats est présente, comment parler de l’homme en tant qu’être vivant s’il ne peut pas communiquer.
Pour revenir plus précisément sur l’encyclopédie de l’Algora, celle-ci comprend un grand nombre d’onglets variés passant par toutes les productions intellectuelles possibles dans le cadre des sciences sociales et des sciences pures (les sciences sociales restes tout de mêmes plus marquées).
La volonté de cette association qu’est l’Homo Vivens tiennent dans ces quelques mots clefs : la mesure qui permet de se respecter les uns des autres, la sensibilité pour établir une harmonie humaine et enfin la complémentarité pour assouvir notre soif de connaissance qui peut être apprivoisée par des médias trop invasifs.
Parmi les nombreux articles présents se trouve une définition sommaire du néo-impressionnisme. Celle-ci comprend une introduction citant les plus grands noms des théoriciens présents dans le mouvement tel que Chevreul ou encore Rood. Bien entendu, toute la technique est expliquée méticuleusement ainsi que le mélange optique et les principes du divisionnisme.
Le tout se fait en deux parties comprenant une introduction et une analyse du texte de Paul Signac « D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme ».
Ceci est d’ailleurs la seule approche donnée dans cet article, l’auteur réussit parfaitement à nous instruire sur les théories ambiantes concernant les mélanges optiques lumineux et physique du 19ème. Cependant, la sensibilité matérielle et intellectuelle est complètement délaissée. Seurat et Signac prônent cet aspect scientifique exacerbé, car les impressionnistes seraient justement tombés dans le piège de l’intuition et de la spontanéité. Cependant ces artistes ne renient pas en bloque tous les préceptes de leur pères pour autant, certes le mélange optique sur la toile devient plus pur grâce à la touche divisionniste. Cependant le spectateur en regardant une toile néo-impressionniste ressent lui aussi un aspect étrange, une impression de déjà-vu, une impression visuelle ressentie auparavant.
Bien entendu, cet article n’a pas pour vocation de nous enseigner tous les concepts inhérents au néo-impressionnisme. Malgré un manque de précisions et d’exemples, l’aspect scientifique reste bien traité pour toute personnes s’intéressant aux sciences appliquées dans l’art.